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Les Pouvoirs du Mage Martinez de Pasqualy même au-delà de la mort

16/2/2018

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Les récits de l’abbé Fournié ne laissent subsister à ce sujet aucun doute. Il nous apprend, sur la foi de sa propre expérience, que Martinès avait le don de confirmer (c’est le mot consacré dans l’école), de confirmer ses enseignements par des lumières d’en haut, des visions extérieures, d’abord vagues et rapides comme l’éclair, ensuite de plus en plus distinctes et prolongées. Cette puissance, il l’aurait conservée même après sa mort, si nous en croyons l’auteur que je viens de citer : « Un jour, dit l’abbé Fournié, que j’étais prosterné dans ma chambre, criant à Dieu de me secourir, j’entendis tout à coup la voix de M. de Pasqually, mon directeur, qui était corporellement mort depuis plus de deux ans, et qui par-lait distinctement en dehors de ma chambre, dont la porte était fermée, ainsi que les fenêtres et les volets. Je regarde du coté d’où venait cette voix, c’est-à-dire du côté d’un grand jardin attenant à la maison, et aussitôt je vois de mes yeux M. de Pasqually, qui se met à me parler, et avec lui, mon père et ma mère, qui étaient aussi tous les deux corporellement morts. Dieu sait quelle terrible nuit je passai ! Je fus, entre autres choses, légèrement frappé sur mon âme par une main qui la frappa au travers de mon corps, me laissant une immense impression de douleur que le langage humain ne peut exprimer, et qui me parut moins tenir au temps qu’à l’éternité. O mon Dieu ! si c’est votre volonté, faites que je ne sois plus jamais frappé de la sorte ! car ce coup a été si terrible, que, quoique vingt cinq ans se soient écoulés depuis, je donnerais de bon cœur tout l’univers, tous ses plaisirs et toute sa gloire, avec l’assurance d’en jouir pendant une vie de mille milliards d’années, pour éviter d’être ainsi frappé de nouveau seulement une seule fois. »



On attribuait à Martinès Pasqually le pouvoir surnaturel de procurer à ses disciples la connaissance physique, c’est-à-dire la vision du Verbe divin, et l’on citait comme exemple le comte d’Hauterive. Voici, en effet, ce qu’on racontait de ce personnage. Nous laissons la pa-role au correspondant de Saint-Martin, le baron de Liebis-dorf, en priant le lecteur de se souvenir que c’est un Suisse qui a écrit notre langue :


« L’école par laquelle vous avez passé pendant votre jeunesse me rappelle une conversation que j’ai eue, il y a deux ans, avec une personne qui venait d’Angleterre, et qui avait des relations avec un Français habitant ce pays, nommé M. d’Hauterive. Ce M. d’Hauterive, d’après ce qu’on me disait, jouissait de la connaissance physique de la Cause active et intelligente ; qu’il y parvenait à la suite de plusieurs opérations préparatoires, et cela pendant les équinoxes, moyennant une espèce de désorganisation dans laquelle il voyait son propre corps sans mouvement, comme détaché de son âme ; mais que cette désorganisation était dangereuse, à cause des visions, qui ont alors plus de pouvoir sur l’âme séparée de son enveloppe, qui servait de bouclier contre leurs actions.





 
Extraits de La Philosophie Mystique en France par Adolphe Franck
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