
En souvenir d'un après-midi avec mon vieux frère et ami Jean Isaac Lebensold et le frère Gérard Kloppel, qu'ils reposent en paix. F.G
« Il y a un principe de l’âme, supérieur à toute la nature, et par lequel nous pouvons nous élever au-dessus de l’ordre et des systèmes du monde. Quand l’âme s’élève jusqu’à des natures plus excellentes qu’elle-même, elle se sépare alors de toutes natures subordonnées, échange cette vie pour une autre vie, et abandonne l’ordre des choses auquel elle est unie, pour s’attacher à une autre. »
Les mystères d’Egypte de Jamblique
« Adon-Aï ! Adon-Aï ! parais, parais ! »
« Et, dans la grotte solitaire où retentissaient autrefois les oracles d’un dieu du paganisme, surgit, au milieu des ombres fantastiques des rochers, une colonne gigantesque et lumineuse, toute rayonnante d’un éclat mobile. Elle ressemblait à cette écume étincelante et vaporeuse qu’une fontaine, vue de loin, semble exhaler la nuit sous un ciel étoilé. Le rayonnement éclaira les stalactites, les anfractuosités, les voutes de la caverne et répandit une lueur pâle et tremblante sur les traits de Zanoni. « Fils de la Lumière Eternelle, dit le Mage, toi dont, degré par degré et génération par génération, j’ai acquis enfin la connaissance dans les vastes plaines de la Chaldée ; toi auprès de qui j’ai puisé cette sagesse ineffable que l’éternité seule peut épuiser tout entière ; toi qui, identique à moi, autant que le permettent nos natures différentes, as été pendant des siècles mon génie familier et mon ami, réponds moi et guide moi. » De la colonne de lumineuse sortit une apparition d’une gloire ineffable. Son visage était celui d’un homme dans toute la fraicheur de la première jeunesse, mais avec une expression solennelle d’éternité et de sagesse immuable ; une lumière pareille au rayonnement des étoiles circulait dans ses veines transparentes ; tout son corps était lumière, et la lumière ondulait en étincelles mobiles à travers les flots de son éblouissante chevelure. Les bras croisés sur sa poitrine, l’image se tenait à quelques pieds de Zanoni et murmurait d’une voix douce et voilée … »
Zanoni de Edward Bulwer-Lytton
« Il y a un principe de l’âme, supérieur à toute la nature, et par lequel nous pouvons nous élever au-dessus de l’ordre et des systèmes du monde. Quand l’âme s’élève jusqu’à des natures plus excellentes qu’elle-même, elle se sépare alors de toutes natures subordonnées, échange cette vie pour une autre vie, et abandonne l’ordre des choses auquel elle est unie, pour s’attacher à une autre. »
Les mystères d’Egypte de Jamblique
« Adon-Aï ! Adon-Aï ! parais, parais ! »
« Et, dans la grotte solitaire où retentissaient autrefois les oracles d’un dieu du paganisme, surgit, au milieu des ombres fantastiques des rochers, une colonne gigantesque et lumineuse, toute rayonnante d’un éclat mobile. Elle ressemblait à cette écume étincelante et vaporeuse qu’une fontaine, vue de loin, semble exhaler la nuit sous un ciel étoilé. Le rayonnement éclaira les stalactites, les anfractuosités, les voutes de la caverne et répandit une lueur pâle et tremblante sur les traits de Zanoni. « Fils de la Lumière Eternelle, dit le Mage, toi dont, degré par degré et génération par génération, j’ai acquis enfin la connaissance dans les vastes plaines de la Chaldée ; toi auprès de qui j’ai puisé cette sagesse ineffable que l’éternité seule peut épuiser tout entière ; toi qui, identique à moi, autant que le permettent nos natures différentes, as été pendant des siècles mon génie familier et mon ami, réponds moi et guide moi. » De la colonne de lumineuse sortit une apparition d’une gloire ineffable. Son visage était celui d’un homme dans toute la fraicheur de la première jeunesse, mais avec une expression solennelle d’éternité et de sagesse immuable ; une lumière pareille au rayonnement des étoiles circulait dans ses veines transparentes ; tout son corps était lumière, et la lumière ondulait en étincelles mobiles à travers les flots de son éblouissante chevelure. Les bras croisés sur sa poitrine, l’image se tenait à quelques pieds de Zanoni et murmurait d’une voix douce et voilée … »
Zanoni de Edward Bulwer-Lytton